Visite de SANTORINI

Pour ce séjour automne, j’ai choisi une destination plutôt « reposante ». La découverte et la visite de l’Ile de Santorin, cette balade se fera sur 10 jours et les moyens de transports seront variés (A pieds, en bus, en quad et en voiture de maitre pour un petit plaisir vinicole personnel).

Situé à 03H30 de vol de Paris Orly, la compagnie aérienne néerlandaise « Transavia » (filiale du groupe Air France/KLM) sera mon taxi pour ce voyage. Avec 22kg en soute et 10kg en cabine et places choisies, j’ai payé pour de trajet 300€ A/R.

A cette période de l’année, la température est plutôt agréable, la mer est belle, même si le vent est bien présent pour mon arrivée.

L’histoire de cette Ile volcanique est vraiment intéressante et comment elle a été façonnée par des successions de mouvements terrestres (Volcans ou tremblements de terre). https://fr.wikipedia.org/wiki/Santorin.

Par contre et je suis étonné, ma première impression est plutôt mitigée, je ne trouve pas l’endroit très propre et beaucoup de parcelles et le long des routes sont recouverts de détritus plastiques. Avec du recule, on a beau critiquer notre pays et ou nos habitudes en la matière, mais finalement, au regard de ce que je vois au long de mes voyages, je trouve que nous ne sommes pas forcement en retard sur ce point.

Arrivée à l’hôtel, je vous l’ai dit, c’est un séjour repos et visites, alors le choix de l’hébergement était important pour le bien-être et un peu luxueux je l’avoue.

Première visite et belle randonnée de 23Km avec un dénivelé assez important pour visiter la ville antique de Théra perchée à plus de 365 m. Au départ de KAMARI, visite des ruines antiques, descente et retour de l’autre coté par Périssa, Emporio, Pyrgos, Exo Gonia et enfin le retour à Kamari.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ra_(ancienne_ville)

Étonnantes ruines des Châteaux vénitiens, anciennes places fortes et commerciales que les tremblements de terres ont fortement fragilisées et/ou fait disparaitre.

Les déplacements en bus sont l’un des moyens de transport les plus faciles sur à Santorin, ils ne sont pas cher (1,60€ le trajet). L’astuce, c’est que le réseau est tracé en étoile avec comme point central la ville de Fira, ce qui en fait un passage obligé pour ceux qui souhaitent traverser l’ile et/ou se rendre sur les secteurs éloignés.

La randonnée de Fira à Oia d’une longueur d’environ 12 km, le sentier est assez aisé et peu vallonné, par contre attention au soleil, car il ne comporte pas beaucoup d’espaces ombragés. C’est une belle manière de découvrir en famille par exemple et de visiter les villages d’Oia, Imerovigli, Firostefani et même Fira. Sur ce parcours, vous profiterez des plus belles vues de l’île, celles qui en font une carte-postal. Faire cette randonnée en journée et finir par un couché de soleil vu d’Oia…. c’est le pied, Pourquoi pas d’une terrasse d’un restaurant !

La visite de la cité préhistorique d’Akrotiri est incontournable? Cette cité enfouie par une éruption volcanique, une éruption analogue à celle qui enfouit la ville de Pompéi par exemple. Elle a été conservée pendant plus de 3 500 ans. La superbe conservation des bâtiments et de leurs superbes fresques permet d’avoir un aperçu de l’histoire sociale, économique et culturelle de l’âge du bronze dans la mer Égée.  Pour connaitre son histoire, je vous conseille la lecture des deux sites suivants:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Akrotiri_(Santorin)

http://odysseus.culture.gr/h/3/eh351.jsp?obj_id=2410

Concernant la production des vins, les conditions sont assez difficiles et cela à cause du peu de pluie et d’un fort vent omni présent. Les viticulteurs ont développé des techniques qui sont ancestrales pour protéger leur vignoble de ses conditions, la méthode dite « de KOULLARA » qui consiste à enrouler les sarments des vignes, qui poussent à même le sol, comme des nids de cigognes pour retenir l’humidité des nuits et les protéger de la sécheresse ou des vents qui balayent l’ile.

Les cépages  blancs  de l’ile sont « Assyrtiko, Aidani, et Athiri » et les Mavrotragano et Mandilaria sont les cépages rouges. Le Vinsanto, le vin doux de Santorin et certainement le plus connu, est construit à partir de ces cépages blancs. Le cépage blanc « Assyrtiko » permet également de fabriquer le « Nykteri » qui autrefois avait la fabrication avait lieu uniquement la nuit. Pour la dégustation, j’ai choisi trois lieux complètements différents. Ces dégustations sont accompagnées de « Tapas », heureusement d’ailleurs, car la dégustation est plutôt généreuse. 1=  Estate Argyros, 2 = Santorini Wine Museum, 3 = Venetsanos Winery. Je préconise de prévoir le taxi et/ou le bus pour le retour!

Estate Argyros

Venetsanos Winery

Santorini Wine Museum

C’est une ile d’où on ne revient pas deux fois, alors il faut profiter de ces dix jours pour faire une sortie en catamaran. Le temps s’y prête et la mer est belle. C’est de la mer que certains points de vue permettent de mieux comprendre la formation de l’ile.

Le Quad, c’est également un excellent moyen de transport et particulièrement adapté a cette ile. Les tarifs sont abordable et même négociable notamment en fin de saison.

Bien que très touristique et portée par la mode des influenceurs, (drôle de nom!), Santorini cache encore quelques rares endroits calmes, loin de la bousculade touristique. Ne pas hésiter à sortir des axes principaux pour ce trouver un petit port local et ou un petit paradis pour se désaltérer.

Lors de vos randonnées pédestres, n’hésitez pas à visiter les églises et les monastères, notamment le Monasterio Profeta Elías. Elles sont magnifiques et le plus souvent, elles surplombent les lieux et permettent une vue de fou.

Cette fois, je n’ai pas réussi à manger chez un local, mais par contre j’ai fait de belles rencontres, dans les vignes et dans les jardins de particuliers. Certains m’ont même offert des plants de basilic deux fois plus belles que celles qui prône dans mon jardin. Ce voyage de dix jours m’a permis de connaitre cette partie de la Grèce, la beauté des couleurs me restera l’un des plus beaux souvenirs

Petit bonus, à chaque voyage on tombe sur un original!!

La Thaïlande du Nord au Sud entre amis

C’est un voyage effectué il y a quelques temps maintenant, en février 2019, je n’ai pas eu de moments libres pour mettre en ligne les commentaires, mais juste les photos afin que vous puissiez profiter de ce partage. Ce voyage s’est fait avec des amis et leurs enfants. nous avons passés de très bons moments, mais il a fallu que mes compagnons me supporte!! (désolé 🙂 ). Le programme était assez simple, départ de Genève, arrivée à Bangkok, location d’un Van avec chauffeur (afin que nous puissions tous profiter des paysages et que les parents puissent s’occuper de leurs enfants).

Pour ce voyage, le choix c’est porté pour un départ de Genève, des billets d’avion achetés sur Buget-Air pour la compagnie Kuwait Airways.

La première partie du trajet sera donc de rejoindre l’aéroport de départ, pour cela, nous sommes invité chez des amis de nos amis (qui sont aussi mes amis), nous y laisserons nos voitures et nous rejoindrons l’aéroport en bus après une belle soiré raclette, normal, c’est la montagne et c’est l’hiver (Encore merci pour votre accueil).

Après un décollage tardif, ce qui devait arriver, arriva. Au transit, à Koweït City, nous avons loupé l’avion pour Bangkok. De ce fait, nous avons été hébergé dans un hôtel de la zone de l’aéroport afin de prendre le prochain vol, le lendemain. (d’ailleurs, cet incident, nous a permis de nous faire rembourser l’intégralité du trajet par la compagnie aérienne quelques semaines après notre retour).

Bangkok, nous y avons passé quelques jours, découverte de la ville et de ses marchés (flottants ou pas) petite balade en bateau sur le « Chao phraya », la cuisine de rue, bref une petite visite générale car nous avions prévu d’y séjourner quelques jours avant le voyage retour.

Nous nous dirigeons vers la province de Kanchanaburi (Le nom de la province est identique à celui de la ville capitale, elle est parfois précédé de « Muang » ou Mueang, que l’on peut traduire par « cité », pour éviter la confusion avec la province), il me faut voir le fameux pont de la Rivière Kwai. C’est une période noire de l’histoire que ce camp de travail meurtrier, il me semble que le film ne réflexe pas vraiment la dure réalité du conflit avec les japonnais dans cette région. Les cimetières militaires sont pleins, le camp de travail a fait des ravages et laissé des traces indélébiles.

Il existe des endroits où les Thaïlandais aiment de retrouver pour manger, ce sont des endroits couverts pour des buffets à « volonté ». Le principe est simple, vous vous installez, on vous apporte un brasero de table rempli de charbon, vous payez au nombre de repas et vous allez vous service des produits disponibles et frais (poissons, viandes, crustacés, légumes etc.. Bon cela ne peut pas plaire à tout le monde, mais moi, personnellement j’ai bien aimé, j’ai acheté un braséro pour mon retour en France, je ne sais plus ou il est!! dommage. Je m’en rachèterai un car c’est une idée de repas sympa et conviviale.

Balade dans les environs et visite du parc national d’Erawan avec ses cascades d’un bleu superbe et c’est l’occasion de se changer les idées en contemplant ces merveilles.

Nous reprenons la route vers le Nord et nous faisons un arrêt pour visiter ces temples (Wat Mahathat) de la cité d’Ayutthaya. Il faut dire que même si nous ne sommes pas attiré par la religion quelle qu’elle soit, l’homme lui apporte un travail considérable, ces constructions sont imposantes et extraordinaires en architecture.

La route continue, une pose s’impose dans la province de Sukhothai, toujours magique de découvrir ces cultures et ces gens si accueillants. Je pense que je referai ce pays en vélo, le partage et le contact avec les autochtones lorsque vous êtes en groupe, même bien accompagné, c’est plus compliqué.

Lors d’une balade en vélo, nous avons eu la chance d’assister à une fête d’école, nous y avons passé un bon moment, accompagnés du sourires des étudiants.

Sur la Route de Chiang Mai, nous faisons une autre visite d’un petit marché local. J’adore, c’est toujours plein de couleurs et d’odeurs typiquement asiatiques, j’adore vraiment ces endroits ou la nourriture et les produits exposés sont toujours atypiques et reflètes les us et coutumes de la culture culinaire locale.

Passage par un hôpital pour éléphant. J’espère un jour pouvoir bientôt faire un trek ou je les verrai en liberté. L’éléphant fait partie intégrante de la culture thaïlandaise, je n’ai pas de jugement sur cela, je sais que la protection et les actions contre la maltraitance des animaux avancent en Asie, il y a tellement de combats pour le bon sens…

La ville de Chiang Mai est agréable, Comme toutes ces grandes villes de Thaïlande elle présente des activités 24H/24, un régale pour les « touristes » que nous sommes durant cette période, les enfants de mes amis s’en donnent également à cœur joie.